Le pouvoir de la pensée positive, j’en sais quelque chose avec mon cancer !

Quand le mot « cancer » est tombé, tout s’est figé. Le temps. Les pensées. Le cœur. Puis une vague immense de peurs, de tristesse, Comme si tout mon monde venait de basculer. Et pourtant… c’est là, dans cet effondrement, que j’ai découvert une force insoupçonnée. La mienne. Et un allié précieux : la pensée positive. Je n’ai pas éprouvé de colère, ni d’incompréhension. Le fameux « pourquoi moi ? » n’est justement pas passé par moi. Très attentive à la signification à la signification des maux, avec la « mal a dit », j’ai tout de suite compris que mon corps cherchait à m’exprimer quelque chose, toutes ces douleurs que je négligeais depuis plus de 6 mois, un essoufflement chronique sans effort, une douleur à la hanche droite, des insomnies, les ongles qui se dédoublent, une fatigue intense, un trop plein de plein de choses, ma vie de famille qui ne me convenait pas, un poids lourd sur mes épaules… Le mal a dit, je l’ai écouté et j’ai pris une nouvelle direction de vie. Une séparation. Une nouvelle maison. Une garde alternée et hop, en avant la pensée positive. J’ai toujours été de nature joviale et justement elle m’avait partiellement quittée ces dernières années. Désormais, je veux l’incarner au quotidien !

La pensée positive peut aider à guérir le cancer !

Sa présence change tout dans la vie, qu’on soit atteinte d’un cancer ou pas.

Dans la plupart des cas, et je parle en connaissance de cause, pour avoir des proches qui vivent aussi un épisode de cancer, avoir un cancer, c’est dur. Physiquement, moralement, émotionnellement. C’est un tsunami. Mais dans cette tempête, la manière dont on pense, dont on parle à sa maladie, à ses cellules, à son traitement, à soi-même, peut faire toute la différence !

En ayant réussi à décrypter la signification de ma maladie, je suis allée plus loin et je me suis lancée dans le biodécodage. J’ai compris. Que mon corps, ma tête, mon esprit, mon coeur n’étaient pas alignés. Mes chakras étaient fermés. L’énergie ne circulait plus. J’ai donc choisi de la faire re-circuler. Comment ?

En m’occupant de ma tête : séance psy EMDR – pensée positive – Hypnose Intergénérationnelle – pensée positive – Constellation familiale – pensée positive – cette dernière ne m’a jamais quittée. Je dois avouer que dès ma séparation, je me suis sentie mieux…

En m’occupant de mon corps : Des soins énergétiques, des séances d’acupuncture et des nuits à la lumière des ondes scalaires du EESystème ont permis de re-énergiser mon corps.

J’ai choisi – chaque jour, parfois chaque heure – de me raccrocher à la lumière. De ne pas me définir par ma maladie. De regarder avec joie les fardeaux dont je ne voulais plus, et de regarder devant vers la nouvelle vie que je voulais mener. De remercier mon corps pour ce qu’il faisait encore pour moi, chaque jour, même affaibli. De célébrer chaque petite victoire. D’oser rêver à demain.

Finalement, tout ce qui nous arrive ne dépend que de la manière dont on l’aborde, le perçoit, l’interprète et on décide de l’accepter ou pas. Surtout quand cela ne dépend pas de nous. Moi, j’ai choisi de lâcher prise et j’ai perdu 15 kg.

La pensée positive, ce n’est pas « penser rose », c’est penser vrai

Ce n’est pas faire semblant que tout va bien. C’est accueillir ce qui est là – les larmes, les douleurs, les doutes – et les émotions qui vont avec, la colère, la tristesse, l’inquiétude…et choisir malgré tout de nourrir l’espoir, la joie, la gratitude.

C’est décider que, même avec un corps affaibli par les traitements, une fatigue immense, des jours sans, mon âme reste libre et vivante. Et que je peux l’honorer, la choyer, la faire vibrer.

C’est Se dire : « Aujourd’hui, c’est dur… mais je suis en vie. Et tant que je suis en vie, je peux aimer, ressentir, créer, transmettre. ».

C’est Se dire : « Aujourd’hui, mon corps est débout et il m’amène partout où je le souhaite, il est puissant, il est fort, il est courageux, je le remercie, je l’aime !

Ce que m’a appris le cancer, c’est la puissance de mon regard

J’ai compris que je pouvais choisir le regard que je posais sur les choses et les situations. Sur mon corps, sur ma maladie, sur mon parcours. Et que ce regard avait le pouvoir de me renforcer s’il était plein de pensées positives… ou de m’affaiblir si je repartais dans mes vieux schémas.

L’égo est celui qui nous embarque dans des ressentis désagréables, des émotions difficiles qui perdurent, elles sont sensées être passagères, pas rester. Notre égo se nourrit de ce qu’il connait, de nos vieux schémas qui nous font souffrir. Notre égo ne va pas mourrir donc il se nourrit encore et encore de nos pensées négatives, celles qu’on a tant ruminées autrefois. Il se nourrit du passé. Alors adopter la pensée positive devient un remède pour embrasser une nouvelle vie pleine d’opportunités, de réussite, d’abondance, d’amour.

C’est pour cela que j’ai choisi de voir dans cette épreuve une opportunité. De ralentir. Profondément. De me reconnecter à moi. De dire non. De me dire oui. De m’écouter profondément. De vivre plus intensément. De savourer chaque instant. D’aller dans la Nature aussi souvent que je le peux. J’en ressens un besoin profond. Il a toujours existé mais il était contraint. Aujourd’hui, je suis libre et ma seule contrainte est MOI !

Et si la pensée positive était un acte d’amour envers soi-même ?

Oui, un acte d’amour. Parce qu’en pensant positivement, je m’offre une chance de mieux traverser l’épreuve que je vis. Chaque épreuve car la vie n’est pas un long fleuve tranquille avec une séparation et une garde alternée. Je me donne du courage. Je m’enveloppe de douceur. Je me reconnecte à ce qui me fait du bien, même quand tout tangue.

C’est une hygiène mentale, une habitude à cultiver, une boussole intérieure. Et j’ai mis en place des rituels pour cultiver tout cela, notamment un programme de reprogrammation de mon cerveau pour cultiver la gratitude et la pensée positive, que j’écoute tous les matins. Il suffit de répéter des affirmations positives, de les ressentir et de les vibrer (sinon ça ne fonctionne pas).

À toi qui traverses une épreuve, quelle qu’elle soit, je veux te dire ceci :

Tu es bien plus fort·e que tu ne le crois. Tu as le droit de flancher, de crier, de pleurer, de hurler. Faut que ça sorte 😉 Et tu as aussi le droit de croire en toi, en la vie, en demain. La pensée positive, ce n’est pas une injonction. C’est une main tendue. Une étincelle à raviver. Une boussole dans le brouillard.

Et si tu l’oses… tu verras, ça change tout.

Avec toute ma tendresse,
Carole