Ce à quoi tu résistes, persiste ; ce à quoi je fais face, s’efface…

Avant de clôturer 2025, j’aimerai te partager ces quelques mots.

Mon ex-cancer m’a appris ces phrases qui m’accompagnent depuis.
Ce que l’on réprime, s’imprime.
Ce à quoi l’on résiste, persiste.
Ce qui nous affecte, nous infecte.
Ce que l’on fuit, nous poursuit.
Ce à quoi je fais face, s’efface.

Dans la vie, ce que l’on évite :
– une discussion,
– un conflit,
– une blessure ancienne,
– une question familiale,
– un schéma qui se répète,
ne disparaît pas et attend. Quelque part. Souvent dans le corps.

Et puis un jour, ça s’exprime autrement. Ça prend plus de place. Et bam… le corps parle.
La “mal-a-dit” débarque.

À l’inverse, quand on ose faire face, avec honnêteté, curiosité et bienveillance, quelque chose se remet en mouvement.

Faire face, ce n’est pas se battre. Ce n’est pas forcer. C’est aller voir. Comprendre. Parfois accepter. Parfois pardonner.

Je crois que faire face, c’est surtout mettre de la conscience là où il y avait du flou !

Que ce soit dans le couple, la famille, le travail, dans notre histoire personnelle ou transgénérationnelle, ce mouvement libère de l’espace. Pour autre chose.

Faire face est souvent le premier pas vers plus de paix intérieure,
plus de cohérence, plus de justesse. Plus de conscience.

Et si aller mieux ne consistait pas à “aller vite”, ni à combler ou compenser mais à oser regarder là où l’on n’est jamais allé ?

Moins on a envie d’aller fouiller dans son passé, plus cela signifie, selon moi, que c’est précisément là que quelque chose demande à être vu.

Je crois sincèrement que, pour éviter certaines grandes ruptures dans le corps – comme cela a été mon cas avec ce cancer -, oser dépoussiérer son passé permet d’écrire un nouveau futur.

Cela vaut aussi, à mes yeux, pour la peau : souvent messagère de blessures émotionnelles plus profondes.

💌 Si tu as envie de mieux comprendre ce que ta peau raconte, tu peux m’écrire à carole@leshappycuriennes.com.