MON HAPPY CANCER – ÉPISODE 5 – COMMENT J’AI COMPRIS CETTE MALADIE ?

Chère lectrice, cher lecteur, en ce mois d’Octobre Rose 2025, j’ai choisi de te raconter mon histoire rose, pour me souvenir, et surtout ne pas oublier. Aussi pour laisser un témoignage à mes enfants très jeunes qui ne réalisent peut-être pas vraiment ce qu’ils viennent de traverser avec moi. Egalement pour aider celles (ceux) qui y trouveront peut-être du réconfort, une autre manière d’appréhender la maladie, ou tout simplement pour témoigner de mon expérience positive avec le cancer du sein.

Si tu démarres la lecture, je te propose de retrouver le 1er épisode où je me présente. Dans l’épisode 2, je t’explique comment je l’ai senti grâce à mon auto-palpation, dans le 3ème épisode, je te parle de ma lutte contre les ingrédients cancérigènes dans les cosmétiques ! Et dans le 4ème épisode, je te raconte mon diagnostic en deux étapes (une belle douche froide).

Ma vision de mon cancer se résumerait en ces quelques mots : On n’est pas obligé d’initier un combat, une lutte, une guerre contre la maladie. On peut aussi l’accueillir et l’écouter, elle a très certainement des choses très intéressantes à nous apprendre. Sur nous. Sur la vie. Merci Cancer 🩷

Avant de me lancer dans mon récit, je te livre les réflexions de ces 3 personnes dont les ouvrages ont bercé le berceau de ma renaissance, Lise Bourbeau, Natacha Calestrémé et Luc Bodin, mes 3 mentors, merci à vous 💛

Le cancer selon Lise Bourbeau

Le cancer apparait quand l’âme d’une personne atteint sa limite émotionnelle, quelle soit enfant ou adulte. La partie du corps affecté par le cancer indique dans quel domaine elle refoule ses désirs et ses besoins.

« Par exemple, si le cancer atteint un sein, c’est parce que tu devrais t’accepter dans ta façon de materner les autres, même si ça ne répond pas toujours à leurs désirs et attentes ou est-ce que tu as appris. Vivre une douleur dans l’isolement signifie n’en parler à personne, vivre la souffrance par soi-même et la nier si quelqu’un nous en parle. Si tu agis ainsi c’est parce que tu es incapable de faire face. Cette douleur refoulée te gruge de l’intérieur, ce qui finit par causer le cancer qui te gruge de la même façon. Tu as donc le voulu nier ce que tu as vécu, car tu entretiens une forte croyance (comme tes parents sans doute) qu’il est interdit d’en vouloir à un de tes parents.

Tu veux vivre dans l’amour, tu as beaucoup d’amour à donner, mais puisque tu ne sais pas t’aimer, tu as toujours tout fait pour être aimée, à ton détriment, en t’oubliant sans cesse.

La plus grande difficulté de la personne atteinte d’un cancer est de se pardonner à elle-même d’avoir eu des pensées haineuses ou des idées de vengeance, même si elles étaient inconscientes. Pardonne à l’enfant en toi qui a souffert en silence et qui a vécu de la rage, de la rancune, et qui n’avait personne pour l’écouter et le supporter. Tu dois arrêter de croire que le fait d’en vouloir à une autre personne signifie être méchant. C’est tout à fait normal et c’est surtout signe de souffrance. »

Le cancer selon Natacha Calestrémé

« Emotionnellement, un cancer pourrait être révélateur d’un sentiment d’impuissance, de remords liés à une situation où l’on se sent fautif, mais aussi être dû à un traumatisme émotionnel, ou au fait que l’on est conscience, que notre vie doit changer radicalement dans un domaine en particulier, mais que l’on refuse de s’écouter. Le docteur Bach qui a vécu 16 ans, après qu’on lui a découvert un cancer incurable pour lequel on lui donner deux mois à vivre, à préciser qu’un concert interviendrait lorsque « notre quotidien n’est pas en adéquation avec nos aspirations profondes ». Notre inconscient nous imposerait de changer quelque chose d’essentiel dans notre vie, notre façon de penser, notre environnement ou même de sortir de notre cartésianisme. »

Le cancer selon Estelle Daves

Estelle Daves du légendaire site Libération Psycho Emotionnelle, experte en décodage psychoémotionnelle des maladies, est une personne que je suivais déjà avant que le crabe entre dans ma vie. Je m’intéressais déjà au décodage de la maladie, quelle qu’elle soit.

« D’une manière générale,  il est provoqué par un choc émotionnel, quelque chose qui bouleverse profondément la personne. Il traduit un chagrin et une profonde tristesse. Il fait suite parfois à une trahison affective ou conjugale mais peut aussi exprimer un sentiment de culpabilité vis-à-vis de son ou ses enfants, mais aussi des personnes dont on prend soin.

Les adénocarcinomes -qui touchent les tissus glandulaires – sein, poumon, colon, prostate, etc.- sont précisément en lien avec notre foyer et ce qui y a trait, la famille.

Les épithéliomas – concernent les tissus de revêtement (peau, muqueuses, etc. – expriment une blessure de  séparation.

Un mélanome – cancer des cellules pigmentaires de la peau – les mélanocytes – est en lien avec un sentiment de souillure, de honte.

Les neurinomes – tumeurs bénignes des nerfs (souvent au niveau acoustique ou périphérique) – font référence à de l’aversion, d’être touchée plus précisément aux seins. »

Le cancer selon Luc Bodin

 » Les conflits les plus fréquemment retrouvés dans les cancers du sein (chez une femme droitière non ménopausée), varient selon le côté :

• Le sein gauche correspond à des conflits familiaux, notamment avec les enfants, voire quelquefois avec les grands-parents.
• Le sein droit correspond à un conflit avec le conjoint ou la personne qui en tient lieu.

Il faut prendre ici le mot « conflit » au sens large et non simplement dans le sens mésentente ou bagarre. Car, un conflit avec le conjoint peut bien sûr être une discorde, mais cela peut correspondre aussi une inquiétude pour lui, pour sa santé, pour son moral, pour son travail…

Chez une gauchère ou une droitière ménopausée, les conflits sont inversés. {…}

Quoi qu’il en soit la résolution du conflit est très importante pour mettre la personne sur le chemin de la guérison.

Ma compréhension de mon cancer du sein

Depuis l’arrivée du cancer, j’ai fait un grand travail sur moi, avec des livres, des experts, je t’en parlerai plus tard, et j’ai aussi fait beaucoup de recherche sur la toile avec l’aide de l’IA.

Lecture de la maladie en langue des oiseaux

Niveau 1 : le mal a dit = mon corps exprime un mal que je n’ai pas su exprimer dans ma vie.

Niveau 2 : l’âme a dit = tu ne te donnes plus d’amour, plus d’attention,tu n’es plus capable de dire « Je t’aime » à une partie de toi-même, à une partie de ta vie.

Niveau 3 : M non dit = La maladie nous dit que le chemin où il n’y a pas d’amour et pas de joie n’est pas le bon.

Lecture du cancer en langue des oiseaux

CANCER = Quand (ça) sert ? = La maladie nous exprime quelque chose de fort et nous offre des clés de compréhension de notre chemin de vie. Ce symptôme me sert-il à changer ma vie ? À me réaligner ?

TUMEUR = Tu meurs = quelque chose en moi est en train de mourrir, mon feu intérieur, ma joie de vivre, ….

Lecture symbolique d’un cancer du sein droit

Le sein

Le sein est le symbole du nourrissement, de la maternité, de la tendresse et de la sécurité affective. C’est le lieu d’où l’on donne la vie, l’amour et le réconfort. Une atteinte du sein vient souvent questionner :

• ma façon de donner ou de retenir l’amour,
• ma manière de me nourrir affectivement,
• un conflit lié à la protection (de soi, des proches, d’un enfant, d’un parent).

Le sein est également est un organe fortement sexualisé, qui apporte du plaisir à l’Autre qui s’en saisit. Les seins sont liés à la séduction, à la sexualité, au plaisir charnel.

Depuis des siècles, le sein est toujours présent dans les domaines artistiques, que ce soit la peinture, la sculpture …Le sein a toujours été associé à la séduction, à la tendresse, à la douceur et à la beauté du corps de la femme.

Le côté droit

Dans le biodécodage et l’énergétique, le côté droit correspond souvent à :

• le masculin (père, compagnon, autorité masculine, énergie yang),
• le faire, l’action, l’extérieur, le professionnel,
• la relation aux hommes ou au masculin en soi (volonté, structure, logique).

Un cancer du sein droit peut donc pointer vers un conflit intérieur ou une blessure liée à :

• une difficulté à protéger ou nourrir quelqu’un de son entourage (souvent du côté masculin),
• un déséquilibre entre le fait de donner et de recevoir dans les relations,
• une colère ou tristesse non exprimée vis-à-vis d’un homme ou d’une énergie masculine (père, conjoint, frère, chef…).

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Les ganglions sous l’aisselle droite

Les ganglions sont comme des filtres émotionnels et énergétiques, des gardiens du système immunitaire. Quand ils sont touchés :

• cela peut signifier une difficulté à filtrer, à laisser circuler les émotions,
• une tendance à garder en soi des choses lourdes au lieu de les éliminer,
• sous l’aisselle : ce lieu est associé à l’intimité, au secret, au caché. Cela peut renvoyer à des rancunes, blessures ou mémoires enfouies qu’on n’ose pas mettre en lumière.

Langue des oiseaux :

• aisselle → elle sait → « qu’est-ce que je sais au fond de moi mais que je n’ose pas reconnaître ? »

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Les métastases dans la colonne vertébrale

J’avais plusieurs tumeurs sur la colonne vertébrale, comme si elles étaient positionnées sur les chakras. Je vous en parlerai dans un autre article. La colonne est l’axe de vie, le soutien, la structure intérieure. C’est ce qui nous permet de rester debout, d’avancer, de porter notre histoire.

• Des atteintes au niveau de la colonne peuvent refléter une fragilisation de son axe intérieur, une difficulté à se sentir soutenue ou à se soutenir soi-même.
• Symboliquement, cela peut dire : « je ne me sens plus portée », ou « mon socle de vie vacille ».
• Selon la localisation précise dans la colonne (cervicale, dorsale, lombaire), cela peut aussi indiquer :
  • cervicales : difficulté à « tourner la tête », à changer de vision, conflit de communication.
  • dorsales : lien avec le passé, les mémoires familiales, le poids porté pour les autres.
  • lombaires : insécurité matérielle, survie, territoire, peur de manquer de soutien concret.

Langage des oiseaux :

• colonne vertébrale = la colonne, le groupe, la famille
• vertébrale = « vers tes bras » → le bras qui porte le vivant. Elle symbolise ce qui soutient la lignée et la capacité à porter sa famille ou son histoire.

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Lecture globale de mon cancer

Ce tableau peut être entendu comme une invitation de son corps :

• à revisiter la relation au masculin (père, conjoint, lignée paternelle, autorité),
• à libérer des colères ou blessures enfouies (« sous l’aisselle = elle sait »),
• à alléger ton axe de vie des charges familiales ou professionnelles trop lourdes,
• à apprendre à te nourrir toi-même d’amour et de tendresse, au lieu de vouloir porter/protéger à tout prix les autres.

Mon cancer du sein selon moi

Quand on nous annonce une maladie, on traverse comme un deuil avec plusieurs phases, choc, déni, colère, tristesse, résignation, acceptation, reconstruction. On fait le deuil de sa vie d’avant. Je suis passée du choc à l’acceptation grâce à ce décodage de la maladie.

J’ai couvert des pages et des pages pour regrouper mes enseignements et ce qui me pesait dans ma vie, cela m’a permis de comprendre ce que mon cancer est venue précisément me dire. Je ne le décrirai pas ici pour respecter ma famille. Je peux simplement vous dire qu’à la suite de ce cancer, le foyer familial a pris une nouvelle tournure : je suis devenue maman solo une semaine sur deux…et une toute nouvelle vie a démarré. Une incroyable renaissance tournée vers l’essentiel et l’Amour…