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Et si votre type de peau parlait de vos blessures émotionnelles ?
Résumé : Et si ta peau était le miroir de tes blessures intérieures ? Nos imperfections, notre sécheresse, notre excès de sébum ne sont pas de simples « problèmes » à camoufler. Ils peuvent être les messagers de nos émotions profondes, des blessures que notre corps exprime quand on ne les écoute pas. ✨ Peau sèche : un manque de douceur envers soi-même, une difficulté à recevoir, une blessure de rejet ou d’abandon.
✨ Peau grasse : une protection excessive, un besoin inconscient de repousser les autres, une blessure de trahison.
✨ Peau sensible / réactive : une grande émotivité, une peur de l’agression extérieure, une blessure d’injustice ou d’humiliation.
✨ Acné : un conflit intérieur, une colère retenue, un besoin d’affirmation réprimé.
✨ Eczéma, psoriasis : une peur du contact, un sentiment d’étouffement ou d’envahissement, une blessure d’abandon ou de rejet. Notre peau ne nous veut pas du mal. Elle nous parle. Et si on écoutait ses messages au lieu de vouloir la « corriger » à tout prix ?
Venez, je vous embarque dans les coulisses, les dessous de votre peau…
La peau est bien plus qu’une simple barrière entre notre corps et l’extérieur, elle est notre plus grand organe : elle est aussi le reflet de notre monde intérieur et nos émotions profondes. À travers mon parcours, tant en tant que cosmétologue qu’en tant que femme traversant des épreuves intenses je suis atteinte d’un cancer du sein métastatique), je vois encore plus qu’avant, la peau comme un véritable messager de notre bien-être intérieur. Inspirée des cinq blessures de l’âme décrites par Lise Bourbeau (rejet, abandon, humiliation, trahison, injustice), je vous invite à explorer dans cet article le lien subtil entre notre vécu émotionnel et l’état de notre peau. Nos émotions, nos expériences de vie et même nos blessures profondes peuvent influencer son état. Nous pouvons établir un lien entre notre vécu émotionnel et les déséquilibres cutanés que nous rencontrons.
1. La peau sensible et la blessure de rejet
Une peau à fleur de peau, comme un cœur qui craint d’être blessé.
J’ai souvent observé que les peaux les plus réactives appartiennent à des personnes qui se sentent invisibles, incomprises, ou qui ont peur de déranger. Cette hypersensibilité émotionnelle se traduit par une peau fine, fragile, qui rougit facilement et qui réagit au moindre stress.
Mon regard personnel : Ayant moi-même traversé des périodes où je me suis sentie en décalage, j’ai compris combien le travail d’acceptation de soi est essentiel. Offrir à sa peau des soins doux, sans agressions, c’est déjà lui envoyer le message qu’elle a le droit d’exister pleinement.
2. La peau déshydratée et la blessure d’abandon
Une peau qui a soif, comme une âme en quête de réconfort.
La blessure d’abandon est une peur du vide, du manque. Ceux qui la portent cherchent souvent du réconfort à l’extérieur, oubliant qu’ils peuvent se nourrir eux-mêmes. Sur la peau, cela se traduit par un manque d’eau : elle devient terne, inconfortable, elle tiraille… Comme si elle exprimait ce besoin d’amour et d’attention.
Mon regard personnel : Dans mon propre cheminement, j’ai compris que l’hydratation, au-delà des crèmes, passe aussi par l’écoute de soi. Boire de l’eau en conscience, se masser le visage avec bienveillance, c’est déjà un pas vers la réconciliation avec soi-même.
3. La peau grasse et la blessure d’humiliation
Une peau qui se cache, comme une personne qui a peur du regard des autres.
La honte et la culpabilité pèsent sur le corps comme un fardeau invisible. La peau grasse, qui produit du sébum en excès, agit comme un rempart, une protection contre le monde extérieur. L’acné, souvent associée à cette blessure, est comme un cri du corps qui dit « Regardez-moi… mais pas trop ».
Mon regard personnel : J’ai vu tant de femmes lutter contre leur peau au lieu de l’écouter. La peau grasse n’est pas une ennemie, c’est un appel au pardon et à l’acceptation. Au lieu de la décaper, il faut la comprendre, lui apporter des soins équilibrants et surtout, changer son regard sur soi.
4. La peau mixte et la blessure de trahison
Une peau en contradiction, comme un cœur qui oscille entre confiance et méfiance.
La blessure de trahison pousse à vouloir tout contrôler, par peur d’être déçu à nouveau. Sur la peau, cela se manifeste par un déséquilibre : certaines zones sont grasses, d’autres sèches, comme si elle ne savait pas de quel côté pencher.
Mon regard personnel : J’ai appris à voir la peau mixte comme une invitation à lâcher prise. Accepter que tout ne soit pas sous contrôle, que certaines choses sont imprévisibles… et que c’est ok. La peau, comme les émotions, a ses hauts et ses bas, et c’est en apprenant à l’accompagner avec souplesse qu’elle retrouve son harmonie.
5. La peau sèche et la blessure d’injustice
Une peau rigide, comme une âme qui cherche à être irréprochable.
La perfection, la quête du contrôle absolu… Tout cela crée une rigidité intérieure qui finit par se refléter à l’extérieur. La peau sèche, qui manque d’élasticité et de souplesse, est le miroir d’une exigence parfois trop grande envers soi-même.
Mon regard personnel : En tant que femme entrepreneure, maman, et aujourd’hui en plein parcours de guérison, j’ai moi aussi ressenti cette pression d’être toujours forte. Mais la peau nous rappelle qu’elle a besoin de douceur, tout comme nous. Apporter du réconfort à sa peau, c’est s’autoriser à être humain, à être vulnérable… et à s’aimer sans condition.
Écouter sa peau, c’est s’écouter soi-même
Comprendre sa peau sous cet angle émotionnel peut être un premier pas vers un mieux-être global. En prenant soin d’elle avec des gestes bienveillants et des produits respectueux, on prend aussi soin de soi, de ses émotions et de ses blessures.
À travers mon parcours, j’ai appris que prendre soin de sa peau, ce n’est pas juste appliquer une crème. C’est un acte d’amour envers soi-même. C’est se donner le droit d’exister, de ressentir, d’être imparfait(e).
Si cet article résonne en vous, prenez un instant pour poser vos mains sur votre visage, respirez profondément et dites-vous une phrase douce. Parce que votre peau, comme votre âme, mérite toute votre bienveillance.
Et vous, quelle est votre relation avec votre peau ? Quelle émotion aimeriez-vous apaiser aujourd’hui ?
A propos de l’autrice
Développée par Carole Marchais, éco-cosmétologue consciente, Les Happycuriennes est la 1ère ligne de dermo-soins holististes bio & vegan aux heureuses plantes botaniques de notre Douce France, co-créée par sa communauté de 700 femmes (une première mondiale). Sa mission, apporter une solution à toutes les humeurs de peau et tous les désordres cutanés. Cette joyeuse marque propose de vivre au rythme du slow bonheur avec un rituel de beauté minimaliste et complice avec la peau. Elle célèbre le vrai “Made in France” avec des plantes natives des terroirs du Sud-Ouest et prône une beauté positive, éloignée des diktats de la beauté parfaite.
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